
Vías reconnaît que le territoire sur lequel l’organisme développe ses activités est un territoire autochtone, qui n’a jamais été cédé par aucun accord ou traité entre une nation autochtone et les colonisateurs. Tiohtià:ke, aussi connu sous le nom de Mooniyang par les Anishinaabe, ou de Montréal par beaucoup d’autres, a historiquement été un lieu de rassemblement pour de nombreuses Premières Nations, qui ont contribué à sa fondation. Les Kanien’kehá:ka ont une présence historique et continue sur ce territoire, et cette nation est donc reconnue comme la gardienne des terres et des eaux sur lesquelles nous nous trouvons.
Reconnaissant·e·s de la possibilité de créer sur ce territoire, Vías s’engage à contribuer à la justice sociale et à la réconciliation avec les Premières Nations, ainsi qu’au respect et à la protection de la terre, des eaux, de l’air et de tous les êtres qui habitent cette région.
Pour en savoir plus sur les Premières Nations ou pour soutenir une organisation autochtone, consultez les ressources ci-dessous. Si vous avez des suggestions pour enrichir notre liste de ressources, n'hésitez pas à nous contacter.
Ressources (cliquez sur chaque ressource pour plus d'informations):

Vías exprime sa solidarité avec le peuple palestinien contre l’occupation coloniale, l’apartheid, le nettoyage ethnique, l’écocide et le génocide. En réponse à l’appel du mouvement palestinien Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS), nous nous engageons à respecter les lignes directrices de la Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël (PACBI).
Qu’est-ce que le PACBI ?
Le PACBI a été fondé en 2004 comme premier volet du mouvement BDS, initié par la société civile palestinienne. BDS vise à imposer des mesures punitives non violentes jusqu’à ce qu’Israël remplisse ses obligations en vertu du droit international et reconnaisse le droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination en :
Mettant fin à son occupation et à la colonisation de toutes les terres arabes et en démantelant le Mur ;
Reconnaissant les droits fondamentaux des citoyens arabo-palestiniens d’Israël à une égalité totale ; et
Respectant, protégeant et promouvant le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers et sur leurs terres, conformément à la résolution 194 de l’ONU.
Le BDS s’inspire du mouvement sud-africain contre l’apartheid. En 1958, le Congrès National Africain a appelé à un boycott académique international de l’Afrique du Sud, qui a pris de l’ampleur, s’étendant aux arts et à la culture, et a été soutenu par l’ONU en 1980. Ce mouvement a joué un rôle clé dans la fin de l’apartheid.
Pourquoi l’art et la culture ?
Historiquement, l’art a été utilisé par de nombreux gouvernements oppressifs pour embellir leur image à l’international. Israël se distingue aujourd’hui par son investissement dans le artwashing, intégré à sa stratégie de branding national au 21ᵉ siècle. Le boycott culturel refuse de permettre à l’art de servir d’instrument de propagande et utilise la visibilité des artistes pour sensibiliser et renforcer le boycott économique. Il s’agit de la stratégie de solidarité la plus efficace et concrète que les artistes peuvent adopter, en commençant par mettre fin à leur complicité.
Que signifie s’engager envers le PACBI ?
Le PACBI cible les institutions et la complicité, et non les individus ou l’identité. Cela signifie boycotter les éléments suivants :
Les institutions culturelles israéliennes qui n’ont pas mis fin à toute forme de complicité avec le régime d’oppression israélien et qui n’ont pas reconnu les droits fondamentaux du peuple palestinien en vertu du droit international. Cela inclut les théâtres, compagnies de danse, orchestres, groupes de musique, etc.
Les productions culturelles israéliennes (ex. : pièces de théâtre) commanditées par l’État israélien dans le cadre de sa propagande, notamment l’initiative Brand Israel.
Les événements culturels ou activités partiellement ou entièrement financés par un organisme officiel israélien, une institution complice ou un groupe de lobbying pro-israélien.
Les projets de normalisation : il s’agit d’activités culturelles, projets, événements et productions impliquant des palestiniens et/ou d’autres arabes aux côtés d’israéliens, basés sur la fausse prémisse d’une symétrie entre oppresseurs et opprimés.
Les missions d’enquête et voyages d’études.
Le PACBI définit la complicité ainsi : « En règle générale, les institutions culturelles israéliennes, sauf preuve du contraire, sont complices du maintien de l’occupation israélienne et du déni des droits fondamentaux des palestiniens, soit par leur silence, soit par leur implication directe dans la justification, le blanchiment ou la diversion des violations du droit international et des droits humains par Israël. »
Sources (pour en savoir plus sur le PACBI) :
Nous encourageons d’autres organismes, quelle que soit leur taille ou leur structure, à s’engager envers le PACBI. Contactez : dancersforpalestine@gmail.com

À venir bientôt !